Enseignants et élèves du CEG Okédama-Parakou récusent certaines salles de classe.

Sit in ce mercredi 25 septembre 2019 des enseignants du CEG Okédama dans le 1er arrondissement de la ville de Parakou. Ils ont vidé les salles de classe pour dénoncer le manque d’infrastructure scolaire et les mauvaises conditions dans lesquelles ils transmettent le savoir.

Par Sanni KORA BAGUIRI

Enseignants et élèves ont manifesté leur mécontentement dans la cour de l’établissement. Selon le témoignage d’un enseignant de ce collège, « le CEG OKEDAMA a été le 1er au BEPC et au BAC pour les examens passés. Avec 48 groupes pédagogiques nous n’avons que 23 salles ça veut dire que deux classes et demi partagent la même salle et les 23 salles nous avons 6 salles qui sont construites depuis 2007 en matériaux précaires. On fait cours souvent et les morceaux de bois tombent sur les professeurs. Quand il pleut, l’eau coule sur les cahiers des apprenants ». Ce mouvement de sit in est fortement soutenu les apprenants du CEG OKEDAMA approuvent l’attitude de leurs enseignants et appellent les autorités à agir au plus vite pour corriger cette situation. « Les conditions sont très mauvaises il n’y a pas de clôture pour la sécurité, n’importe qui peut rentrer dans l’établissement, les voleurs, les kidnappeurs d’enfants » a déclaré un élève. « Je suis très mal mal alaise en voyant cette situation parce-que lors de nos heures de repos nous n’avons pas le temps nous venons chaque fois au cours à cause du manque de salle » a poursuivi un autre apprenant. Le directeur du CEG OKEDAMA a expliqué les démarches menées pour apaiser la colère des enseignants et des élèves. Adam Orou YERA leur a demandé de prendre patience. Dépêché sur les lieux, le chef du 1er arrondissement a présenté les excuses de l’administration aux acteurs du CEG OKEDAMA. Amadou Razack puisque c’est de lui qu’il s’agit a dit « Ce que vous nous montrez ce n’est pas pour vous mais pour les enfants et les parents. Vraiment vos pleures c’est pour nous les parents nous qui envoyons les enfants vers cette prison précaire. Vous allez bien vouloir nous excuser aujourd’hui, votre établissement n’est pas oublié. Vos pleures sont entendus. Après les appels au calme, les cours ont repris dans les cours l’après-midi de ce mercredi.

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