Violences faites aux femmes: 42 filles du Borgou et de l’Atacora en parlent à travers le Camp “OBIRI” à Parakou

Réduction des violences faites aux femmes, tel est l’objectif du camp “OBIRI” qui se déroule à l’EPP Banikani de Parakou. Depuis cinq jours,les jeunes filles venus de différentes localités du Borgou mènent plusieurs activités.

Antoinette HOUNTON (Stagiaire) pour le reportage:
A l’EPP Banikani dans le 2ème arrondissement de Parakou non loin de la pharmacie du campus,”le camp obiri” a réuni 42 filles de différents communes des départements du Borgou et de l’Atacora dans le but de les former pour contribuer à la réduction des violences faites aux femmes. Irmine Fleury AYIHOUNTON,blogueuse et activiste pour les droits des femmes et des filles pour plus d’explication

Irmine Fleury AYIHOUNTON:  “C’est la première édition qui consiste à regrouper des filles donc aujourd’hui nous sommes dans le quand avec 42 filles venues du Borgou et de l’Atacora. Borgou et Atacora pourquoi? Parce que c’est les deux départements dans lesquels nous relevons de fort taux de mariage d’enfant. Donc on s’est demandé qu’est ce qu’on peut faire pour contribuer à la réduction de ce taux là. Et c’est dans cette dynamique que nous avons proposé cette activité de cinq jours qui a regroupé 42 filles venu de Tchaourou, N’dali,Parakou, Natitingou, Boukoumbé, kouandé et d’ailleurs également qui ont entre 10 et 19 ans. Notre objectif c’est de renforcer les capacités sur les notions de santé de reproduction, sur les notions de droits sexuels, sur les notions de leurs droits et également sur les activités génératrices de revenu et d’autodéfense en cas d’agression par exemple, il a eu également des activités des jeux divers, des projections de films pour les édifiés.”

Plusieurs techniques ont été enseignées aux jeunes filles au cours de cette formation.

Joël DOSSOU, encadreur du camp:
Comme vous l’aviez constaté nous avons installés les enfants en deux sous camp, les plus jeunes à part et les plus âgés aussi à part et dans les sous camp il y a beaucoup d’activités qu’ils sont amenées à faire, c’est un peu comme leurs cadres de vie. Comment on peut vivre de façon saine, Comment entretenir le cadre de vie, Donc quand il se lève le matin chacun à son rôle à jouer, celui qui doit balayer sait qu’il doit balayer, celui qui doit nettoyer tel endroit sait qu’il doit nettoyer tel endroit et tout le travail se fait aussi en équipe pour développer en ces jeunes là,l’esprit d’équipe, d’entraide; c’est pour ça que nous mettons les enfants aussi ensemble. Pour leur permettre aussi de se distraire nous organisons des soirées cinémas.”

Quelques participantes apprecient le “camp obiri”
Participante 1: “c’est vraiment une bénédiction pour moi de participer à ce camp.On nous a formé,on nous a appris à nous défendre,nous avons eu des informations personnelles que nous ignorons sur nous même et je pense que c’est une initiative à promouvoir.”
Participante 2: “J’ai appris beaucoup de choses,comment fabriquer du savon liquide,comment faire du petit caillou,j’ai beaucoup aimé.
Participante 3: je suis venu dans ce camp pour apprendre Comment vivre en tant que femme ,avoir des idées et apprendre les autres filles,avoir l’idée d’aider les orphelinats.”
Participante 4: “Sur ce camp j’ai appris comment fabriquer des cheeps de banane, du riz soufflé. Nous avons aussi appris comment fabriquer des colliers.”
Demarré le 21 le camp obiri prend fin ce 25 Août.

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