YERONE KOTO BIO, tout comme d’autres béninois revenus de l’étranger, est mis en quarantaine depuis le 19 mars dernier. Etudiant béninois en Belgique, il venait à Parakou pour des recherches universitaire. La mesure gouvernementale qui vise à éviter la propagation du Covid- 19 l’a contraint à passer 14 jours à Cotonou en quarantaine.
Par Abdou Baki MAMA ZAKARY
Arrivé à Cotonou le le 19 mars dernier, YERONE KOTO BIO vivait en Belgique. Dès son atterrissage à l’aéroport Cardinal Bernadin Gantin de Cotonou, il est conduit dans un hôtel de la place où il est mis en quarantaine.
« Chacun est dans sa chambre, enfermé dans sa chambre, gardé par des militaires. Chaque deux ou trois jours, nous recevons des gens pour le nettoyage, et aussi, nous recevons des médecins qui viennent prendre nos températures, et voir l’évolution de notre état, si certains parmi nous développent le coronavirus ou pas. »
La prise en charge alimentaire et même d’hébergement est assurée par le gouvernement béninois. Nous a confié YERONE KOTO BIO.
« Nous avons droit à trois repas par jour, un petit déjeuné le matin, un repas à midi et un le soir. Nous sommes nourris et hébergés aux frais de l’état. Nous mangeons bien, nous ne manquons pas de nourriture, donc ça va. Ce qui manque justement, c’est la liberté, le fait de ne pas pouvoir sortir. Justement, quand on sait l’ampleur de la crise, il vaut mieux rester en quarantaine pour ne pas contaminer nos frères. »
Après avoir passé dix jours en quarantaine le 29 Mars 2020. YERONE KOTO BIO, pense à comment rentrer sur Parakou, vue que le gouvernement a décidé d’installer un cordon sanitaire jusqu’à la hauteur de la commune d’Allada. Donc pas question de rejoindre Parakou avant le 12 Avril 2020. pour lui, ce cordon sanitaire doit être respecté pour le bien de tous.
» Pour le moment donc, j’y pense pas. Pour le moment je suis ici, espérant que tout se passe bien et qu’à ma sortir, je pourrai réfléchir voir si oui ou non je viens à Parakou » a dit YERONE KOTO BIO.
Taïrou SARE (Rédacteur)