La qualité et l’état des ouvrages, voilà ce qui a réunis les acteurs de la gestions des ouvrages hydrauliques dans le premier arrondissement de la ville de Parakou. Les bénéficiaires ont déploré l’installation des forages manœuvrables par le pied, vue les dangers qui guettent les bénéficiaires. Aussi, la non réparation de plusieurs ouvrages en pannes depuis des mois par la mairie de Parakou a été évoquée par les délégataires des points d’eau des quartiers périphériques de la commune de Parakou. Le Chef Service Eau et Assainissement de base de la Mairie de Parakou a reconnu les suggestions des bénéficiaires et délégataires. Moustapha SALIF a toutefois expliqué que plus de 80% des forages réalisés viennent des Partenaires Techniques et Financiers qui exigent un modèle prédéfinit. A cela s’ajoute le sol de Parakou qui ne peut fournir une eau potable après avoir foré en profondeur et seul les pompes manœuvrables à pied sont conseillées. Pour la non réparation de certains ouvrages, le Chef Service Eau et Assainissement de base de la Mairie de Parakou a expliqué aux bénéficiaires que c’est le manque des pièces de rechanges qui est à la base de cet état de chose. Une réalité qui connaîtra sa fin dans les jours à venir. Pour le Réseau Social Watch initiateur de cette séance d’autoévaluation, le manque de communication entre les prestataires et les bénéficiaires des ouvrages hydrauliques. Une pratique qui doit être corrigé selon Yaya MAMA GUIA membre de Social Watch. La séance du jeudi 15 février 2018 qui a duré une demi journée a été dirigée par la Cellule de Participation Citoyenne (CPC) Parakou.
Suivons Moustapha SALIF