Le ministre de l’agriculture de l’élevage et de la Pêche Delphin Koudandé était dans la matinée de ce vendredi 6 octobre à la ferme semencière d’Alafiarou. Accompagné pour la circonstance de son directeur adjoint de cabinet Germain Goroudobou et de plusieurs cadres du ministère, la délégation du ministre a pu toucher du doigt les réalités de cette ferme très capitale dans la production du coton et d’autres cultures au Bénin. Le ministre a, à cette occasion salué le dynamisme du jeune préfet Djibril Mama Cissé qui l’a séduit par ses actions.
La place de l’agriculture n’est plus à démonter dans le développement de notre pays. Pour une agriculture qui comble l’espoir des dirigeants et l’attente des producteurs, il faut disposer des semences de qualité. C’est ce à quoi s’attelle la Direction de la Production Végétale (DPV) à travers la ferme semencière d’Alafiarou.
C’est pour s’enquérir des conditions de production des semences et de la situation de la ferme que le MAEP s’est rendu à Alafiarou. Sur place, il lui a été exposé les différentes variétés produites à la ferme qui sont le coton, le maïs, le soja et le manioc et les techniques de production.
Les problèmes auxquels la ferme est confrontée ont également été présentés au ministre et sa suite. Au nombre de ceux-ci, on note le manque de personnel et de main d’œuvre, le manque de machines agricoles qui fait que la ferme ne produit pas à la hauteur de ses potentialités. Le manque d’eau potable, de magasins pour le stockage des produits et le problème foncier sont autant de problèmes qui handicapent le bon fonctionnement de la ferme semencière d’Alafiarou.
Le ministre, en prenant bonne note des préoccupations a donné quelques orientations aux responsables de la ferme et promis réfléchir pour trouver des portes de sortie à même de donner à la ferme semencière d’Alafiarou le visage qu’il mérite vu son importance dans l’agriculture béninoise.
Pour ce qui est du problème du foncier soulevé par le responsable de la ferme, l’autorité départementale du Borgou, présente sur les lieux, a donné des orientations pour non seulement arrêter les pressions anthropiques exercées sur le domaine de la ferme et essayer se récupérer les superficies rognées par les populations environnantes mais aussi pour sécuriser celles qui restent. Djibril Mama Cissé a promis organiser avec les maires des communes de Parakou et de N’Dali et les responsables de la DPV une séance de travail pour mieux en discuter et trouver des solutions idoines.
A la fin de la séance, Delphin Koudandé n’a pas caché ses impressions face au dynamisme du préfet du Borgou Djibril Mama Cissé. Il a exhorté les populations du Borgou à s’accrocher à une telle jeunesse qui est selon lui compétente, dotée d’une force et une volonté de bien faire. Le ministre de l’agriculture a encouragé l’autorité de tutelle à continuer dans cette lancée.