Les commerçants Ibo ouvriront bientôt leurs boutiques à Parakou

Séance tripartite de clarification et d’apaisement du préfet du département du Borgou ce dimanche à la préfecture de Parakou.

Le préfet Djibril MAMA CISSE a réuni le directeur départemental Borgou/Alibori et ses collaborateurs, le président des commerçants nigérins d’origine Ibo et les transporteurs de marchandises de l’axe Parakou- Kabo pour clarifier la situation d’incompréhension qui a abouti à la fermeture des commerces tenus par les Ibo à Parakou. Cette situation relayée par une télévision en ligne (Web TV) a égratigné la douane béninoise représentée à Parakou. Il en ressort que le receveur de la douane à Parakou dans son devoir régalien a fermé un commerçant suite à une irrégularité des marchandises introduites et distribuées à Parakou après un contrôle douanier et après le refus du commerçant à se mettre en règle. C’est suite à cette répression douanière que les commerçants ibo ont délibérément fermé tout leur commerce à Parakou pour exprimer leur mécontentement face à ce qu’ils appellent harcèlement douanier. Ces derniers ayant reconnu les faits comme tels devant le préfet ont plaidé pour un règlement de la situation. Le receveur et le directeur départemental de la douane disent avoir engagé des procédures pour décourager et réprimer la fraude après suite à des réformes gouvernementales qui exigent désormais une attestation de délégation documentaire appliquée aux marchandises sur le territoire béninois.

Le préfet s’est indigné de la diffusion d’une interview vidéo en ligne qui discrédite la douane béninoise et le manque de réflexe des commerçants ibo qui n’ont pas daigné approcher les autorités de la ville pour leur soumettre leurs préoccupations aux fins de trouver satisfaction. Les autorités douanières renvoient les commerçants à se conformer aux formalités douanières et disent faire attention aux instructions de la hiérarchie pour la conduite à tenir face à cette situation à Parakou. Les commerçants ibo semblent être disposés à rouvrir leurs commerces en attendant une suite favorable par rapport aux contrôles douaniers qui devaient continuer selon le receveur.

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