<< Je ne suis pas encore prêt, non, je ne suis pas encore prêt et Nous ne sommes pas encore prêt, non >>
Tels sont les propos de certains enseignants du CEG Guèma de la ville de Parakou.
Non à la mesure de 30h de cours et de la bivalence dans l’enseignement secondaire, les enseignants aspirants ne parlent pas le même langage que le gouvernement. Ils l’ont fait savoir à l’occasion de la journée mondiale des enseignants et enseignantes célébrée le lundi 5 octobre 2020. Quelques enseignants rencontrés dans le CEG Guema de Parakou expriment leur mécontentement:
« la question des 30h est une question épineuse…les 30h ne sont pas la bienvenue…lorsqu’ils vont nous imposer ces 30h là, la plupart de nos camarades aspirants vont rester à la maison, nous on est pas d’accord…30h de cours par semaine égale beaucoup de problèmes hein….il faut la préparer il faut préparer la bivalence, la compétence que le gouvernement réclame à travers la bivalence, cette compétence ne pourra pas être développée….la bivalence, il faut l’enlever et revoir ça, aujourd’hui on a pas eu de formation sur ça….si le gouvernement tient à ça, il n’a qu’à former des gens sur ça et les envoyer après, comme ça ils feront bien le travail, surtout avec l’effectif là. »
Ces aspirants disent donc non à la décision gouvernementale car, elle constitue un handicap pour les apprenants, ont-ils laissé entendre.