Les conseillers communaux de N’Dali sont mieux informés des textes de la Communauté Forestière de l’Ouémé Supérieur ( CoFOS) qui réuni les communes de N’Dali, Pèrèrè et Djougou. L’avant projet des statuts a été présenté ce lundi à 14 conseillers présent à la 3ème session ordinaire du conseil communal de N’Dali. On retient de cet avant projet que le siège sera à N’dali et seules les terres qui abritent les forêts communautaires seront pris en compte pour le moment.
Taïrou SARE
Le processus est à l’étape de disposition préalable qui nécessite des négociations entre les communes membres à savoir N’dali, Pèrèrè et Djougou ce qui va les permettent de s’accorder sur les compétences à transférer et les modes de coopération et de collaboration entre elle. Géo Mesmin AGBOTON facilitateur pour la création de l’Intercommunalité (CoFOS) revient sur l’évolution du processus
Géo Mesmin AGBOTON : » Aujourd’hui nous sommes à l’étape de l’avant projet des statuts pour recueillir les observations de chacune des communes des services techniques des mairies et services décentraliser de l’État. Tout acteurs devant pouvoir se prononcer sur ces statuts ont été invité.. Nous sommes actuellement à l’étape des avant projet de statut par la suite on va encore continuer le processus jusqu’à aller à l’adoption des statuts »
Selon le facilitateur, seules les forêts communautaires seront pris en compte par la (CoFOS) ceci en concert avec les propriétaires terriens. Géo Mesmin AGBOTON : « Les forêts dont il est questions ne concernent pas les forêts classées, il s’agit des forêts du domaine qu’on appelle domaine protégé de l’État et c’est dans ces forêts que les communes ont compétences à travailler. C’est des terres qui abritent les forêts qui nous intéressent. Lorsque nous aurions fini notre sous aménagements de ces forêts, notre communauté qui désir mettre à disposition les terres pour mieux les gérer il n’y a pas de souci. La CoFOS est là pour gérer. Donc il aura des enquêtes qui seront faites pour identifier ces propriétaires terriens et avec les textes qui existent aujourd’hui, il aura tout au moins les attestations de détention coutumières que la commune pourra leur délivrer et ils pourront se prévaloir du titre d’être au moins un ayant droit au présent propriété terriens. Je voudrais rassurer les uns et les autres que effectivement les terres qui abritent ces forêts n’appartiennent ni au communes ni à l’État mais c’est pour les collectivités familiales et c’est pour les privés. Donc il y aura des négociations, des contrats mise à la disposition des terres qui seront signés avec ces propriétaires terriens là. Les terres ne leurs seront pas dépossédées il n’est pas questions mais c’est des conventions mise à disposition sur les durées de 10 à 20 ans dans le but de les gérer au mieux et d’en tirer les revenus. Donc ces terres vont demeurer la propriété inaliénable de ses propriétaires terriens et ils vont participer à leurs gestions, ils vont en tirer les revenus et puis ils seront mieux sécurisé ».