La répartition des tâches domestiques est une pratique méconnue par la loi. Toute fois, le phénomène existe dans nos villes et campagnes. Le sujet a fait l’objet d’un mini magazine. Il a été produit dans le cadre de l’atelier de formation sur le guide de dialogue avec les enfants.
Zakari TAKOU BARE présente le travail des participants dek la presse audiovisuelle.
<<La répartition sexiste des tâches domestiques fait appel à une connaissance élémentaire dont nous parle Hervé Marie, psychologue Médiateur de formation : » *il s’agit de cette tendance de préparer chaque enfant à un certain nombre de travaux domestiques qui apparemment semble lui correspondre, tout comme les hommes peuvent laver un véhicule, labourer et aux filles, elles sont appelées à préparer à manger, à faire les travaux domestiques* ». Généralement, la société n’a adoptée aucun principe en matière de répartition des tâches domestiques aux enfants. Elle se fait bien différemment dans les familles. Les avis des citoyens rencontrés dans le quartier titirou de parakou sont illustratifs: *dans ma famille, les travaux un peu durs sont réservés aux hommes et les travaux domestiques sont aux femmes, que ça soit une fille ou un garçon ont partagent de la même manière comme à l’école, si l’homme a les mêmes droits que la femme, il n’y a pas de parties prie et pas forcément la fille qui balaye la cours, dans les écoles les élèves garçons sarclent la cour et les filles nettoient la table du maître c’est donc dire qu’il y a des taches qui sont réservées uniquement aux filles et aux garçons, la verselle et la lessive c’est réservé aux femmes*.
Pour le psychologue Marie Hervé, la répartition des tâches domestiques aux enfants selon leur sexe tiré ses source dans la tradition: »de façon générale, ce qui pousse, c’est qu’on s’attache à la tradition et aux forces où la faiblesse, ont veut aussi s’attacher à l’esthétique, à l’honneur ».
Brice kakpo, Assistant social au ministère des affaires sociales, nous parlent de probable conséquences de la répartition sexiste des tâches domestiques sur la vie des enfants tout en proposant des approches de solutions : »dans le couple, je suppose que l’homme revient à la maison et la nourriture n’est pas prête, il va plutôt se fâcher en faire tout un problème et ça peut amener des violences, le garçon qu’on a dis qu’il est garçon et qu’il aille jouer au ballon et c’est la fille qui fait les tâches ménagères, quand ce garçon va quitter sa ville natale, pour aller étudier ailleurs est-ce-que c’est sa sœur qui viendra lui faire la cuisine ?, non donc dans la maison chacun peut contribué pour le bon fonctionnement du ménage, l’enfant garçon doit pouvoir savoir préparer aussi, faire la lessive et la verselle et tout, ce n’est pas réservé a un sexe donner ».
Les enfants quelque soit leur sexe ont les mêmes droits et devoirs.
Il est donc nécessaire d’éduquer les filles et les garçons à comprendre qu’ils doivent participer équitablement à la réalisation des tâches ménagères pour leur garantir les mêmes chances de réussite>>.
L’atelier organisé par le ministère des affaires sociales avec l’appui de L’UNICEF prend fin ce jeudi à parakou.