Agriculture: La FN CVPC sensibilise les cotonculteurs sur le bradage des intrants agricoles et l’utilisation des produits de la contrebande

Bien gérer les intrants mise à la disposition des Cotonculteurs de la commune de N’Dali et éviter les produits de la contrebande ; tel est l’objectif d’une séance de sensibilisation tenue ce vendredi 23 Août 2019 à la salle de réunion de l’Union Communale des Coopérative Villageoises de producteurs de coton ¨ UCOM CVPC¨ de N’Dali. Une séance dirigée par Gaani BADOU, président de la Fédération National des CVPC du Bénin.

Gaani BADOU, Président FN CVPC : “Ces moments que nous traversons, ce sont les moments sensibles, surtout le mois d’août et celui d’après ou les attaques cotonnières sont très importantes dans les plants. Il nous est revenu à la Fédération avec mon conseil d’administration de réfléchir et de faire des tournées de sensibilisation à l’intérieur de nos communes sur le respect des itinéraires techniques. Le coton pour l’avoir, il y a des objectifs à suivre, au début il y a d’abord il y a l’empannage d’engrais, apport de dose d’engrais et de survie direct, ensuite le traitement. L’ambition c’est de faire une production d’un rendement de trois à quatre tonnes à l’hectare et pour l’avoir il faut des champs intensifiés, apporté de fumure importante aux plants et à bonne date.”

Venues de tous les arrondissements de la commune les producteurs de coton de N’Dali ont retenu beaucoup de cette séance.

Karim MAMOUDOU, secrétaire de la CVPC N’Dali: “Ils ont dit d’utiliser les produits que la SODECO nous sert et non les produits frauduleux parce que celui qui connait le coton c’est lui qui connait les produits qu’il lui faut. Si tu utilises les produits parallèles tu penseras avoir faire un traitement mais hélas. Ils nous ont aussi recommandé la dose normale pour ne pas que la production chute, pour un hectare on utilise deux flacons du produit à l’’intervalle de dix jours et on le fait sept fois ou plus ça dépend de la pluie. ”

Toutefois, les Cotonculteurs ont souhaité que la séance se déroule dès le début de la production cotonnière.

Karim MAMOUDOU: ” Ce qu’on leur a reproché est d’éviter d’amener l’engrais tardivement. Le temps des engrais est déjà passé, là on n’est maintenant au temps de traitement. Leur tournée là nous a vraiment beaucoup donné du courage et si on suit les conseils ça va nous avantager. “

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