Baisse du prix de la tomate ordinaire au marché saint Michel d’Allada. Le panier qui coûtait 2500 francs voir 3000F est vendu à 700F et 1000F dans ce marché.
Le prix du panier de la tomate ordinaire a chuté sur les marchés de la commune d’Allada ces derniers jours. Le panier qui coûtait 2500 F voir 3000 F en juillet 2019 est vendu à 1000 Francs depuis le 24 Août 2019, selon le constat fait par notre confrère Nativité YEHOUMÈ de la radio « la Voie de la Lama » à Allada
Nativité YEHOUME, (Confrère de la Radio « La Voie de la Lama)
Nous sommes ici au marché saint Michel d’Allada. Dans ce lieu commercial, le prix de la tomate ordinaire varie entre 700 et 1000F le panier
Vendeur: « Ça ne va pas du tout pour cette année.Actuellement on vend le petit panier 800, 700, 1000F et normalement avant en cette saison on doit le vendre a 2000 F ou 2500 F. »
Cette baisse du prix de la tomate n’est pas sans conséquence sur les conducteurs de véhicule taxi Allada-Cotonou, Jean-Mari un conducteur à Allada en parle.
Conducteur: « La baisse des prix pique les vendeurs et nous aussi ça nous pique parce que quand ils achètent moins chère,ils ne payent pas le transport aux prix qu’ils doivent payer ».
Du côté de la Direction départementale de l’agriculture de l’élevage et de la pêche Atlantique,cette baisse est due à la loi du marché. Hubert Dognon Tchoukpéni est le Directeur départementale de l’agriculture, de l’élevage et de la pêche: « C’est la loi du marché, la loi de l’offre et de la demande. Quand l’offre est importante le prix baisse mais quand ce n’est pas très importante et est minime,le prix augmente. Les économistes disent « Un bien rare est un bien économique » Le gouvernement a déjà pensé à tout cela en mettant en place au niveau des Agences Territoriales du Développement Agricole (ATDA), des Techniciens qui sont là pour conseiller sur la mise à marché. Ces tomates et ces légumes nous pouvons contextualiser avec les universités, des hôtels, les internats etc… D’abord à l’interne du pays pour contractualiser avec ces consommateurs et produire ce qu’ils veulent quand ils le veulent, contractualiser aussi avec l’extérieur ».
Il invite ces producteurs à transformer ces produits afin de les conserver.