Evaluation des ACE 2008 : Sortie massive des enseignants, quelques perturbations maîtrisées par la police ; titre la Nation. Sérénité, calme et surtout une présence massive. C’est le constat fait par la rédaction du quotidien du service public au lycée technique Coulibaly de Cotonou. Le canard nous informe que dans le centre du Lycée technique de Bohicon, 645 candidats ont répondu présents sur les 664 attendus, soit seulement 19 absents. Dans le département du Couffo, le ministre Mahougnon Kakpo à la tête d’une forte délégation a pu constater la présence des candidats dans les centres, notamment au Collège d’enseignement général 3 de Lokossa. Pour le compte des deux ordres d’enseignement Dans le Couffo, 1390 candidats sont allés composer sur les 1806 attendus, soit un taux de participation de 76,96%.
34, 32% seulement sont allés composer dans le Borgou a écrit Daabaaru. Dans les deux centres retenus pour le pour le Borgou, certains enseignants ont opté pour le boycott. Au centre du CEG Hubert Maga où les enseignants de la maternelle et du primaire ont composé, 368 étaient présents sur 1072 attendus. Boycott ou composition ? s’interroge Fraternité selon qui, d’ici quelques heures la sentence tombera et les conclusions sur une actualité qui a concentré les énergies durant des jours seront tirées. Le journal juge important de rappeler que les enseignants concernés par les compositions de ce samedi avant de bénéficier de leur statut actuel n’ont pas été sélectionnés sur la base d’un test. Pénurie dans un secteur clé sans doute et le filtre nécessaire pour séparer le bon grain de l’ivraie n’a pas été activé. Sans mettre en cause les diplômes obtenues par des milliers d’élèves encadrés par ces ACE, Fraternité trouve un certain nombre incapable de bien parler la langue de Molière. Selon mon confrère Angelo DOSSOUMOU, il suffit de tenir un bout de temps la conversation avec eux pour se rendre compte de la catastrophe qui court sans frein et ceci, depuis des lustres, au niveau de l’instruction et de l’encadrement de la relève de demain.
Plus de peur que de mal écrit Matin Libre. Malgré les perturbations et échauffourées par-endroits, le gouvernement de la Rupture peut se frotter les mains d’avoir eu le grand nombre d’enseignants. Cependant, au niveau de ce même gouvernement, c’est le dilemme sans doute. Et pour cause. Si des autorités estiment qu’en grande majorité les enseignants concernés ont fait preuve de maturité et de discernement en décidant de se soumettre à l’évaluation, il faut souligner que ceux qui ont fait l’option de boycotter les compositions ne manquent pas d’arguments. En effet, selon cette catégorie d’enseignants, au-delà de ce qu’elle craint toujours la perte de l’emploi au terme de l’évaluation, malgré les assurances du gouvernement, c’est que ladite évaluation n’est fondée sur aucun texte. Qu’adviendra-t-il donc dans les prochaines semaines ? Seront-ils radiés de la fonction publique ? Ou le gouvernement jouera-t-il la carte de la prudence et de la sagesse ? De quelles armes disposent les ‘’adeptes’’ du boycott pour se maintenir dans l’administration publique ? Autant de questions que se posent mon confrère Aziz BADAROU. L’Evènement Précise précise que près de 4.500 enseignants absents menacés de radiation. Selon les statistiques publiées, ils sont près de 4.468 enseignants qui ont brillé de leur absence à l’évaluation du samedi 24 août dernier. Une situation sur laquelle les autorités en charge des enseignements maternel, primaire puis secondaire, ont largement communiqué avant le démarrage effectif de l’évaluation. La promesse de la non-radiation des enseignants n’ayant pas réuni la moyenne indiquée risque de ne pas être applicable pour les grands absents à l’évaluation diagnostique.
Mahougnon Kakpo se prononce sur la session de rattrapage, titre 24heures au Bénin. Ceux qui n’ont pas pris part à cette évaluation pour raisons de santé peuvent se rattraper. Le Journal les Pharaons signale que les candidats qui n’ont pas pris part à cette évaluation pour des raisons de santé et qui disposent des pièces justificatives sont concernés.
Un collectif d’avocats assigne MTN et MOOV, met en manchette la Dépêche. Le 28 avril 2019, jour de la tenue des dernières élections législatives, les Béninois ont constaté, ahuris, l’interruption des services offerts par MTN et MOOV, particulièrement l’internet. Ce, sans aucun avertissement des abonnés. Au regard de l’enjeu de ce jour, l’ampleur des préjudices ainsi causés aux abonnés n’est plus à démontrer. Outrés par cette attitude peu responsable des deux opérateurs, un collectif d’avocats les assigne. Fin de la récréation pour des opérateurs jusqu’ici intouchables ? s’interroge Vincent METONOU auteur de l’article.
Wallis Zoumarou demande à Patrice Talon de Revoir Cette Histoire De Certificat De Conformité ». Titre Matin Libre. Le député de la 13ème circonscription électorale, membre du Bloc Républicain de la majorité présidentielle était hier dimanche 25 août 2019, en direct dans un débat contradictoire, sur Radio Tokpa, avec Eugène Azatassou, membre influent des Forces cauris pour un Bénin émergent (Fcbe) de l’opposition. Quoique défendant les actions du Pouvoir Talon, le doyen d’âge de la 8ème législature de l’Assemblée nationale, n’a pas hésité à parler sans langue de bois sur le sujet relatif à la crise née des élections législatives. Pour le député Zoumarou, ce n’est pas normal que les choses se passent ainsi. Il martèle que « ce n’est pas ça le fondement même de la loi ». Wallis Zoumarou pense qu’on ne doit pas empêcher la compétition et a exhorté de ce fait, le gouvernement à libérer le certificat de conformité aux partis qui ne l’ont pas encore obtenu.
Fin de cette revue de presse, Taïrou SARE je suis, à demain.