Le placenta en milieu baatonu constitue le colis et le bonheur qui accompagne le nouveau né. A cet effet la gestion du placenta après l’accouchement se fait de plusieurs manières. Jacques BAGOUDOU, traditionaliste à Parakou nous en parle:
BAGOUDOU: » Le placenta constitue le matériel le colis le bonheur qui accompagne le nouveau né. En cas de difficulté il y a des rituels que les accoucheuses qu’on appel les matrones utilise pour faire sorti le placenta tant qu’il n’est pas encore sorti c’est que l’enfant n’est pas encore née ont ne sais pas que l’enfant es venu au monde. Dès que le placenta est sorti on prend maintenant le bébé et on dit que l’enfant est venu au monde et on annonce la naissance de l’enfant et l’enfant pleure. Une fois que le placenta est sorti, on coupe le nombril du Bébé. Chez les baatombu le bâton avec lequel on malaxe la pâte est utilisé pour poser le placenta. La matrone passe maintenant le couteau pour coupé au milieu et le bébé est ainsi libéré de son colis ».
Le placenta est ensuite enterré selon la tradition Baatonu et prédit l’avenir de l’enfant. Jacques BAGOUDOU
BAGOUDOU: « On amène ça dans les douches traditionnelles chez nous, parce-que la douche est hors des chambres à coucher. C’est là que l’on creuse un trou. On fait de tels sorte que les morceaux de canari utilisée puisse bien contenir l’ensemble de l’organe pour que l’eau ne coule pas jusqu’à la décomposition selon la volonté de Dieu. Si par erreur, l’eau que contient les morceaux de canari coule après l’avoir enfouit dans le trou, le bébé va souffrir d’écoulement des oreilles. Pour éviter cela on va enterrer ça devant la porte du chef de famille. Une fois le placenta enterré, l’enfant n’a autre lieux plus précieux que cette maison ».
Par Mouyinath BIO NIGAN (Stagiaire)