Boycott pure et simple de l’évaluation diagnostique et intellectuelle, c’est la décision prise ce mercredi matin par les enseignants reversés de 2008. Réunis en Assemblée Générale, ces enseignants décident de ne pas se faire évaluer le 24 Août prochain.
AKITAN Inès, épouse DEVONOU, porte-parole de l’inter syndical explique à Deeman Radio que pour le moment, craignant ce que l’Etat pourrait faire de cette évaluation, les enseignants décident d’un boycott.
Intégralité des propos de la porte-parole de l’inter syndical.
« Je partage la même crainte que mes collègues, du moment où l’Etat est allé prendre des lois, il a fait voter ces lois par les députés, qui disent désormais que même quand on te licencie tu n’auras pas plus de trois mois de droits de licenciement. Désormais les contrats sont à durée déterminée. Tout cela ne montre pas la bonne foi de notre Chef de l’Etat. Un chef d’Etat présidant le gouvernement, donc c’est lui qui porte le chapeau de tout ce qui se passe. On a voté des lois qui ne nous sécurisent plus par rapport à l’emploi. Dans le même temps, on nous dit que nous allons faire une évaluation et que les meilleurs seront admis comme fonctionnaires de l’Etat, les moins bons en formation mais qu’après la formation ils seront réévalués et auront un nouveau contrat. Mais pourquoi ne pourront-ils pas continuer avec l’ancien contrat CDI que nous avons ? C’est là le piège que nous n’arrivons pas à comprendre. Je parie qu’on aurait dit ¨si vous composez, les meilleurs, ceux qui ont déjà le niveau requis seront admis comme fonctionnaires d’état mais le reste on va leurs apporter un renforcement et après ce renforcement ils continuent avec leurs CDI¨ le problème n’allait pas se poser. »