Selon l’archevêque de Parakou, Monseigneur Pascal N’KOUE, la religion chrétienne ne rejette pas les religions endogènes. « Nous venons des religions endogènes. C’est parce que nous avons trouvé la religion chrétienne meilleure que nous y sommes », explique-t-il avant d’ajouter que « les religions endogènes, ce sont nos cultures ». L’Eglise Catholique compte puiser des religions endogènes pour s’enraciner dans le cadre du dialogue des cultures. C’est pour cette raison que la célébration de l’année jubilaire aura lieu le 10 janvier à Konmy Guea dans la commune de N’dali, ce jour même où les adeptes des religions endogènes célèbrent leur journée au Bénin. « Quand on parle des religions endogènes, on a les Baatombu à part, les Fons sont à part, les Yoruba sont à part… or avec la religion chrétienne nous sommes dans une interculturalité qui réunit tout le monde. C’est dans ce cadre que le sanctuaire « Notre Dame de Konmy Guea » a été créé pour être, d’après une demande du Pape François, « le lieu de l’inter-religiosité ou l’interculturalité ». Le village de Konmy Guea est le premier village de la commune de N’dali, frontalière avec la commune de Parakou, à moins de 10km de la ville sur l’axe Parakou – Malanville.
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