La saison culturelle 2018 à l’esplanade de Deeman Radio est forte d’une vingtaine d’événements dont au moins cinq festivals, un salon des langues maternelles, des soirées littéraires et des spectacles divers.
Au nombre des festivals figurent le Festival « Donkonrou » ou le nouvel an Baatonu qui s’impose de plus en plus au Bénin et à l’international comme étant un festival identitaire du Bénin. L’idée est qu’il se développe pour devenir le nouvel an béninois, voire africain, du moment où plusieurs autres peuples africains utilisent le calendrier lunaire dont le Festival Donkonrou marque le premier mois coïncidant avec le mois de novembre à peu près. L’autre Festival qui sera à sa deuxième édition du 05 au 10 avril 2018 est le Festival des Arts « Griotiques ». Premier festival de son genre au Bénin, ils regroupera une cinquantaine de griots de différentes castes. L’édition 2018 du festival « Griotiques » sera d’envergure internationale avec des griots attendus du Burkina Faso, du Nigeria et du Niger.
Un nouveau Festival verra le jour. Il s’agit du Festival « Pulaaku », qui exposera en trois jours, les arts, culture et langue peulh, avec une exposition photo de l’excellent photographe César Gaba. D’autres Festivals identitaires sont également sur la liste.
Le premier Salon des Langues Maternelles et de l’Alphabétisation, lui sera l’émanation de la journée Internationale des langues maternelles célébrées chaque année les 21 février. La première édition de ce salon mettra en valeur les productions littéraires, cinématographiques et musicales en langues nationales.
Plusieurs organisations non gouvernementales se joignent à Deeman Radio pour alimenter cette saison culturelle qui fera de l’esplanade de Deeman Radio, le plus grand centre culturel de Parakou, avec ses plus de 2000 spectateurs qui se réunissent spontanément dans la cour de la Radio.
Bienvenue à cette AEV. Je voudrais solliciter par ce canal l’Etat Béninois via la mairie de Parakou (Maire et ses conseillers) que cette action soit le début d’un long processus. Long processus en ce sens que beaucoup de quartiers vivent dans une pénurie d’eau. Ce calvaire se fait ressentir dès le mois mois de février jusqu’en Juin pratiquement. Au nombre des quartiers je peux citer aisément Nabissou, Sntn, Woré, Bawé ….etc.
Je ne saurais faire ce commentaire sans revenir sur la gestion qui doit suivre la vie de cet ouvrage. Une chose est de gagner ou d’obtenir ce qui nous manque, l’autre chose qui demeure la plus importante est l’entretien, la maintenance, le suivi rigoureux et la gestion transparente qui doivent accompagner ce joyau pour le bien être des administrés bénéficiaires.